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Père François-Xavier Wallays
Avez-vous déjà voyagé en avion et eu la surprise de voir s’ouvrir une petite
trappe au-dessus de votre tête et tomber un masque à appliquer sur votre visage ?
Si la cabine n’est plus pressurisée correctement et que l’oxygène vient à
manquer, un système automatique vous propose de l’oxygène mais c’est à vous
de vous en saisir.
On vous prévient d’ailleurs : « Ne vous occupez pas de votre voisin, commencez
par appliquer le masque sur vous-mêmes ! » S’il vous prend l’idée de chercher
d’abord à aider votre enfant ou votre conjoint avant de mettre votre masque,
vous risquez fort de perdre connaissance avant de l’avoir fait. Respirez d’abord
et aidez ensuite !
L’air que nous respirons est de plus en plus pollué par de
micro particules d’informations anxiogènes, par des gaz
toxiques de discours de haine ou de peur qui se
répandent subrepticement, de fumées irritantes
d’injustices et de crimes impunis. Pour garder l’esprit
clair et le cœur en paix, il est urgent de se saisir de l’air
venu du ciel que nous proposent différents masques
comme autant de formes de prière pour s’emplir les
poumons et le cœur du parfum de la charité et de la
vérité.
Les petites trappes qui s’ouvrent pour nous ce sont les multiples lieux de grâce
ou d’apparitions mariales qui quadrillent la France. Bien sûr, il y a les immenses
fenêtres que sont Lourdes, la rue du Bac, Fatima etc. Mais quel petit village n’a-
t-il pas un petit oratoire qui rappelle qu’en ce lieu une lumière du ciel est à
disposition ?
Pour respirer correctement Marie nous a concocté un mélange équilibré adapté à
nos besoins terrestres. On sait que l’oxygène pur brûle les poumons et que pour
supporter certaines pressions, les bouteilles des plongeurs doivent avoir un
contenu précis. Le rosaire propose un parfum de joie qui dissout la tristesse et le
repliement sur soi. Il y est mêlé l’air de la contrition par la méditation des
mystères douloureux qui lavent notre âme. La lumière de l’espérance est
répandue par les mystères glorieux et l’oxygène par les mystères lumineux.
Et si je me décidais à m’emplir du bonheur du ciel ? Et si je priais Marie ?